13512 habitants en 1990.
Composée de trois communes : Grand Bourg, Capesterre, et Saint Louis.
Marie-Galante, d’une superficie de 158 km² est la plus grande des dépendances de la Guadeloupe et la troisième île française des Antilles en taille.
Elle est peuplée d’environ 14 000 habitants répartis dans la campagne et sur trois communes côtières : Grand Bourg au sud-ouest, Saint Louis à l’ouest et Capesterre au sud-est. Grand Bourg est le chef-lieu de l’île et son port principal, rattaché à Basse-Terre. C’est une île circulaire de 84 km de circonférence, coupée en deux parties inégales avec au nord le bloc affaissé : « les bas » et au sud le plateau soulevé : « les hauts ».
Ses principales ressources économiques proviennent essentiellement de la culture de la canne à sucre, de la pêche et depuis peu du tourisme.
A une trentaine de kilomètre de la Guadeloupe, elle offre la vision d’une vie rurale où le temps semble s’être arrêté et où l’on découvre une île typiquement antillaise.
Elle compte parmi les plus belles plages de la Guadeloupe, telles que Folle Anse, Petite Anse, l’Anse Canot.
Quand Christophe Colomb la découvre le 3 Novembre 1493, il l’appela Marie-Galante du nom de l’une des trois caravelles de son second voyage. Il la compara pour sa forme à un sombrero espagnol.
L’île était déjà habitée par les Caraïbes qui en chassèrent les Arawaks aux alentours de l’an 1000.
Ce n’est qu’à partir de 1648 que les premiers colons s’y installèrent, pour la culture du coton et de l’indigo. Ils se heurtèrent aux Caraïbes venus de la Dominique qu’ils pacifièrent avec difficultés.
Par la suite avec l’arrivée des esclaves, l’île se lança dans la culture de la canne à sucre, et compta au début du XIXème plus de cent moulins à vent, une trentaine de sucrotes ainsi que deux voies ferrées qui acheminaient la canne.
En 1835, sur 12000 habitants on comptait 10000 esclaves. C’est certainement pourquoi en 1848, l’abolition de l’esclavage fut ici fêtée pendant trois jours et trois nuits !
Aujourd’hui l’économie est toujours tournée vers la canne à sucre qui emploie plus de 3500 personnes, comprenant trois distilleries de rhum réputées aux Antilles :
Bielle, Bellevue et Poisson.
L’île est authentique. Elle offre aux visiteurs la quiétude avec ses champs de canne à sucre parcourus encore par les cabrouets, mais aussi des plages de rêve, des balades culturelles et des activités nautiques.
A Grand Bourg :
- Le Chateau Murat, ancienne demeure de maître du XVIIIème.
- Pirogue, lieu de la mare où en 1848 les esclaves vidèrent le stock de rhum de l’usine pour fêter leur abolition.
- La distillerie Bielle, l’une des plus vieilles de la Guadeloupe.
- La sucrerie de Grande Anse, l’élément central de l’économie de l’île avec une production de 100 à 150 000 tonnes par an.
- La distillerie Poisson, où l’on fabrique le fameux rhum du Père Labat.
A Saint Louis :
- Plages de Moustique, Anse Canot, de Vieux Fort. Sable doré, eaux transparentes, etc.
- Gueule Grand-Goufre, une arche naturelle ciselée dans la falaise par la mer. Vue sur la Désirade.
- Hameau de Vieux Fort, aux cases en « gaulette », treillis de tiges de bois remplis de torchis.
A Capesterre :
- Plage de Feuillère, une des plus belles plages de la région.
- La distillerie Bellevue, appartient à la famille Godefroy depuis 1921.
- Les Galeries, vastes falaises dans lesquelles la mer a formé une galerie couverte.